Je reviens d’un voyage de deux semaines
durant lesquelles j’avais emporté, pour tuer le temps, un volume dont j’ai
récemment fait l’acquisition : Récits
d’amour et de chevalerie, dans la très estimable collection Bouquins chez
Robert Laffont. Il s’agit d’une anthologie de textes du moyen âge, dont les
dates de production vont du XIIe au XVe siècle, réunis et
traduits en français modernes par une équipe de médiévistes dirigés par
Danielle Régnier-Bohler.
En achetant cet ouvrage, je craignais un
peu d’y trouver des textes déjà en ma possession, car je possède un bon nombre
de livres et même de recueils d’œuvres du moyen âge, mais il n’en a rien été :
on est allé chercher ces textes hors des sentiers battus, ce que je trouve fort
louable. Aucun récit tiré de la matière de France, par contre, ce que je trouve
d’autant plus dommage que l’illustration de couverture a été empruntée à Renaut de Montauban.
Commençant ma lecture, j’ai bravement
sauté les premiers textes proposés, adaptations d’Ovide auxquelles je
reviendrai plus tard si le cœur m’en dit, pour m’attaquer à l’Ipomédon de Hue de Rotelande. Il s’agit à
mon sens d’un roman de chevalerie un peu banal, un peu ennuyeux, dans un cadre
pseudo-antique tellement factice que l’Eneas
passerait, à côté, pour un chef d’œuvre de couleur locale et de précision
historique. Hue a donné à ses personnages des noms piochés dans les romans
antiques, et voilà tout : cela ne l’empêche pas de mettre en scène le roi
de France et le duc de Normandie. Pourquoi pas ? Après tout, le Paris du
théâtre de Molière est bien peuplé de Dorantes et de Philintes… Mais l’histoire
qui se déroule au milieu de cette antiquité en toc n’a pas su exciter beaucoup mon
intérêt. J’en retiens une scène de tournoi complaisamment décrite, bien que
peut-être plus intéressante comme document historique que par ses mérites
littéraires.
Le héros, Ipomédon, est un personnage
dont il faut dire deux mots. C’est un excellent chevalier doublé d’un grand
chasseur, qui a l’étrange manie de dissimuler ses talents de combattant en
usant de toutes sortes de subterfuges, ruses et déguisements : il apparaît
donc comme un jeune homme un peu lâche, uniquement adonné aux plaisirs de la
chasse, et ce alors même qu’il accomplit de remarquables exploits guerriers. Si
Ipomédon avait une raison d’agir ainsi, comme don Diego de la Vega voulant
cacher qu’il est Zorro, le récit pourrait y gagner de l’intérêt et le
personnage de l’épaisseur. Mais ici, notre héros se complique grandement l’existence
sans aucune raison valable, à seule fin de faire rebondir le récit :
procédé d’auteur qui achève de me faire bailler. La préface suppose que Hue a
voulu écrire un roman burlesque. Je pourrais penser à des qualificatifs moins
aimables. Cela dit, un pareil roman m’aurait sans doute charmé lorsque j’avais
quinze ans.
Heureusement, c’est avec plaisir que j’ai
lu ensuite Floris et Lyriopé, bref
conte galant que nous appellerions une nouvelle, et dont l’argument tient tout
entier dans une substitution entre deux jumeaux pour faire réussir une entreprise
amoureuse. Amusant. Le narrateur cherche à plaquer, au terme de cette histoire
polissonne, une morale fort peu
convaincante, et fort peu en rapport avec le contenu du récit. Ironie de sa
part ? Respect un peu balourd d’une convention littéraire de l’ « exemple » ?
Je ne saurais trancher.
J’ai lu ensuite Joufroi de Poitiers, roman de chevalerie plutôt drôle qui nous
propose de suivre les aventures d’un jeune comte, comme de juste admirable
chevalier, mais d’amoureuse complexion et assez volage. Il vagabonde entre l’Angleterre
et la France, en quête d’occasions de montrer sa prouesse et de bonnes fortunes :
il trouvera les deux. Le récit est semé d’aimables grivoiseries et de beaux
coups d’épées, et les caractères des principaux personnages y sont dessinés
avec un certain relief, ce qui ne les empêche pas d’être assez creux. Joufroi
est un petit con sympathique, qui n’aspire qu’à mener une vie brillante en
manifestant des vertus chevaleresques assez superficielles ; toujours les
poches percées, il se procure l’argent nécessaire pour mener grand train au
moyen d’expédients que Dumas eût pu prêter à ses mousquetaires, et qui peuvent
faire sourire. Joufroi de Poitiers
est une sorte de roman de cape et d’épée avant la lettre, somme toute plaisant
mais pas marquant : je l’aurai entièrement oublié dans trois jours.
Jusqu’ici, on ne peut donc pas dire que
les œuvres de ce recueil aient suscité en moi un immense enthousiasme, mais les
choses pourraient bien changer avec Durmart
le Gallois, roman arthurien dont je viens de commencer la lecture et que je
trouve fort attrayant. Je vous en dirai plus après l’avoir terminé.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe me permets de vous envoyer ce message et vous prie de m'excuser si cela n'a pas rapport à votre site. Mais cela pour vous avertir de la sortie d' un huitième livre de Frère Elyôn « la bombe révélatrice », dont voici le lien http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/la-bombe-revelatrice.pdf .En ces temps difficiles et incompréhensibles pour certains, merci de bien vouloir le consulter, vous apprendrez beaucoup de choses. Prenez le temps de lire les 7 autres livres du même auteur.
Merci aussi aux modérateurs de laisser poster ce message d'une très grande importance.
L'instant est grave!
RépondreSupprimerComment peut-on penser vivre sans DIEU indéfiniment?
Notre monde a rejeté Notre Créateur et Père Eternel, il faut s'attendre à de graves répercussions. Les prophéties annoncées par Frère Elyôn, prophète du Sacré-Coeur, nous le confirment.
La terre est couverte de sang et de haine, La Justice Divine est à notre porte et chacun doit se sentir concerné par ce qui doit arriver prochainement sur notre planète terre.
Sans attendre la grande purification, il serait plus que raisonnable de consulter et de méditer attentivement le Site Sacré de Frère Elyôn:
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
Plusieurs signes à venir (sans date et dans le désordre) de l'approche imminente des tribulations, transmis par Dieu à Frère ELYÔN :
RépondreSupprimer-déces de Yasser Arafat : réalisé le 11 novembre 2004
-décés d'Ariel Sharon : réalisé le 11 janvier 2014
-décés de Fidel Castro : réalisé le 25 novembre 2016
-inondations à Paris : réalisé le jour de la Fête du Sacré Coeur, le vendredi 3 juin 2016
parce que le Sacré-Coeur est en colère contre les français, mais une inondation plus importante
est à venir.
-décés de Jhonny Halliday : réalisé le 6 décembre 2017
-réhabilitation de Guillaume Seznec, condamné à tort.
-Faillite et fermeture des banques en France et en Europe, ce qui provoquera des pénuries et des conflits
civils et ethnico-religieux sanglants.
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/
Plusieurs signes à venir (sans date et dans le désordre) de l'approche imminente des tribulations, transmis par Dieu à Frère ELYÔN :
RépondreSupprimer-déces de Yasser Arafat : réalisé le 11 novembre 2004
-décés d'Ariel Sharon : réalisé le 11 janvier 2014
-décés de Fidel Castro : réalisé le 25 novembre 2016
-inondations à Paris : réalisé le jour de la Fête du Sacré Coeur, le vendredi 3 juin 2016
parce que le Sacré-Coeur est en colère contre les français, mais une inondation plus importante
est à venir.
-décés de Jhonny Halliday : réalisé le 6 décembre 2017
-réhabilitation de Guillaume Seznec, condamné à tort.
-ensuite une grande vague d'apparitions d'OVNI pilotés par des êtres maléfiques
non-humains sera le dernier signe
-Commencement par une première "grande" catastrophe : Faillite et fermeture des
banques en France et en Europe, ce qui provoquera des pénuries et des conflits
civils et ethnico-religieux sanglants.
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/