samedi 17 novembre 2012
samedi 10 novembre 2012
Saint Taurin en images
Dans mon billet précédent, je vous expliquais que connaître la légende de saint Taurin est nécessaire à la compréhension des scènes représentées sur sa châsse et sur les vitraux de son église. Laissez-moi maintenant illustrer cette affirmation.
A droite, Taurin sacré évêque |
Taurin affronte les trois bêtes diaboliques aux portes d'Evreux. |
L'ange touchant la mère de Taurin de la tige de lys |
Taurin convertit les Ebroïciens, mettant les diables en fuite. |
Taurin affronte les bêtes diaboliques. |
La légende de saint Taurin
J’espérais terminer avant aujourd'hui la lecture de Tristan et Iseut, afin de ne pas mélanger plusieurs choses. Je n'y suis pas parvenu. Au fond, ce n'est pas bien grave : il suffit d'utiliser les libellés pour retrouver tout le récit dans l'ordre.
C'est qu'aujourd'hui, apprenez-le, nous célébrons le 1600ème anniversaire de la mort de saint Taurin, premier évêque d'Evreux. Je n'allais pas laisser passer cette occasion de vous raconter sa légende.
La vie de saint Taurin nous est en effet connue par un récit hagiographique médiéval qui n'évite aucun des écueils que le lecteur moderne et rationaliste peut reprocher à ce type de littérature : effets d’exagération, goût du miracle et du prodige, omniprésence du merveilleux. Pourtant les gens simples de ces époques lointaines trouvaient dans de tels récits de quoi nourrir leur spiritualité. Leur foi était plus naïve que la nôtre, sans doute, mais elle était aussi plus ardente, et jamais je ne la tiendrai pour méprisable.
Du reste, si à défaut de vous être un aliment spirituel, ce récit vous divertit, je n'aurai pas perdu mon temps. Cette légende possède d'ailleurs un intérêt culturel indéniable, ne serait-ce que parce que sa connaissance est nécessaire à la compréhension des scènes qui sont représentées sur la châsse de saint Taurin, joyau de l'orfèvrerie du XIIIème siècle, et sur les vitraux de son église.
Je vais vous la lire dans la retranscription en français moderne qu'en a donné Amélie Bosquet dans La Normandie romanesque et merveilleuse. L'ouvrage date du XIXème siècle, époque où les savants commençaient à s'intéresser aux légendes et aux traditions populaires, mais sans les considérer encore comme un sujet bien sérieux. Nous étions loin de Dumézil ! Par conséquent, que ce soit pour se faire pardonner d'écrire sur un sujet frivole en affichant de la distance par rapport à lui, ou parce que vraiment elle éprouve un peu de dédain à l'égard de sa matière, Amélie Bosquet à semé son ouvrage de pointes railleuses et de critiques méprisantes. Je ne partage aucun de ses jugements de valeur, mais cela ne m’empêchera pas de les relire fidèlement :
vendredi 9 novembre 2012
mardi 6 novembre 2012
lundi 5 novembre 2012
dimanche 4 novembre 2012
Tristan et Iseut II : Le Morholt d'Irlande
Petit soucis au lancement de l'enregistrement. Il fallait entendre : "Quand Tristan y entra..."
Tristan et Iseut I : Les Enfances de Tristan
Il fallait bien commencer par quelque chose. La plupart de mes livres étant actuellement à l'autre bout de la France, le choix était cependant restreint. A quel texte m'attaquer ? Aspremont ? Il faudra bien que je le fasse un jour, mais j'ai l'impression de m'enliser dans ce texte interminable, et pour tout vous dire je crois que j'ai besoin de le laisser un peu de côté. La Chanson de Roland ? C'est le plus beau fleuron de notre littérature épique. Un chef d'oeuvre que j'aime et que je vénère. Autant dire qu'il m'intimide, et que je me crois l'impérieux devoir de lui rendre justice. Par conséquent, j'aimerais être un peu mieux rôdé avant de l'aborder. Les Enfances Ogier ? C'est une chanson magnifique, mais qui ne constitue pas une très bonne porte d'entrée dans notre cycle épique. On peut en dire autant de Doon de la Roche.
Eh bien, ce sera le Tristan et Iseut rajeuni par Joseph Bédier. Donc un texte en français moderne, ce qui pour commencer, sera plus simple pour tout le monde.
Embarquez, mauvaise troupe !
vendredi 2 novembre 2012
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